Relais

La perte du subside régional d’IEB inquiète les défenseurs d’un associatif critique des politiques publiques.

Attaché.e.s, que nous sommes, aux engagements et aux principes contenus dans la Charte associative (signée par tous les partis démocratiques francophones de l’époque), notamment en matière de renforcement de la stabilité et de la pérennisation des financements des missions d’intérêt général dévolues aux associations, nous nous inquiétons vivement du devenir des financements de plusieurs d’entre elles (ARAU, IEB, etc.) actives dans les domaines de l’environnement, de l’urbanisme et de la mobilité, politiques régionales importantes.

Ces associations, par ailleurs reconnues en éducation permanente, mènent des missions d’intérêt général essentielles, généralement peu rencontrées par les services publics. Elles apportent, librement et en toute indépendance, leur contribution au bon fonctionnement de la démocratie et disposent d’une capacité à défendre des droits, à dénoncer les injustices, à révéler des aspirations et des besoins de citoyen.ne.s, souvent peu entendu.e.s, et à y apporter des réponses. La participation citoyenne aux différents débats régionaux passe par ces corps intermédiaires organisés de façon à permettre l’expression de la parole de terrain.

À lui seul, l’exemple de l’association Inter-Environnement Bruxelles montre le caractère fortement instable de son financement depuis sa création ainsi que l’insécurité dans laquelle IEB est plongé à chaque échéance de convention ou de programme. Les engagements pris dans le cadre de la Charte associative étaient censés connaître une traduction concrète dans le champ politique. Bien au contraire, nous observons une évolution inquiétante qui donne à croire que l’action critique, la liberté de l’action associative, l’objectif d’émancipation collective et individuelle ont de plus en plus de peine à trouver écho au sein des politiques régionales.

À lui seul, l’exemple de l’association Inter-Environnement Bruxelles montre le caractère fortement instable de son financement depuis sa création ainsi que l’insécurité dans laquelle IEB est plongé à chaque échéance de convention ou de programme. Les engagements pris dans le cadre de la Charte associative étaient censés connaître une traduction concrète dans le champ politique. Bien au contraire, nous observons une évolution inquiétante qui donne à croire que l’action critique, la liberté de l’action associative, l’objectif d’émancipation collective et individuelle ont de plus en plus de peine à trouver écho au sein des politiques régionales.

Plus que jamais, nous avons besoin de ces associations, de ces collectifs organisés qui défendent les publics qui n’ont pas toujours droit de cité et qui mènent, de main de maître, dans ces domaines importants, un travail d’expertise avec une approche critique essentielle.

Aussi, le Collectif 21 demande de veiller dans toute décision à garantir les financements nécessaires aux associations dont l’utilité sociale n’est plus à démontrer, et en particulier à IEB qui a vu ses subventions fondre comme neige au soleil de mandature en mandature.

Vous pouvez soutenir IEB en répondant à son appel.