L’inscription des processus collectifs dans l’avenir

Société versus dissociété (3/3)
Une analyse de Mathieu Bietlot publiée sur le site de Smart le 10/12/2020.

Cette analyse s’inscrit dans une série. Un premier volet a posé l’origine de l’humanité comme indissociable de la vie en société et parcouru différentes modalités historiques de cette sociabilité, avec leur lot de domination, d’exclusion, de récupération, de réification… autant de risques que charrie la question de l’institution. Le deuxième volet a mis en exergue des enjeux, besoins ou menaces de ce début de XXIe siècle qui appuient la nécessité de s’extraire de l’impuissance dispersée où nous a conduits l’histoire. Il a en outre analysé les formes actuelles et inventives de mobilisation autour de projets communs en interrogeant leur capacité à faire prise sur la réalité sociale et à résister aux intempéries ou à l’usure du temps. Questions qui renvoient également à celle de l’institution que nous voudrions ici reprendre au sérieux loin des couches de stéréotypes et de poussière qui la recouvrent.

Dans cette troisième partie :

  • Inventer des modes d’organisation plus épanouissants tout en les instituant pour réaliser l’objectif collectif
  • L’associatif ne peut plus se contenter de porter les questions sociales, il doit apporter des réponses inédites
  • Le renouveau coopérativiste et les ZAD
  • L’articulation de la micropolitique et de la macropolitique, d’un manifeste à l’autre

Lire l’analyse ici.